Ça prend des années pour construire un pipeline, et une grande partie de ce travail passe par une planification méticuleuse du projet.
Depuis que le projet Énergie Est a été annoncé en août 2013, nos équipes ont été occupées à colliger un large éventail de données sur le terrain – à propos du sol, de l’air, des caractéristiques géologiques, de la faune terrestre et aquatique – tout le long du tracé de l’oléoduc proposé, afin de préparer des études d’impact environnemental.
Rien qu’au Québec, ces études :
- Ont été menées dans 9 régions administratives, 22 municipalités régionales de comté (MRC) et 70 municipalités.
- Ont fait travailler sur le terrain près de 100 spécialistes en environnement, dont des biologistes de la faune, des écologistes experts en végétation ainsi que des spécialistes en sciences de la mer, de l’atmosphère et des sols.
- Ont permis de recueillir des données sur les habitats fauniques de 784 cours d’eau, 603 écosystèmes végétaux, 527 sites de milieux humides, 1 200 kilomètres d’habitat de l’orignal et du cerf ainsi que 464 stations d’espèces d’oiseaux nicheurs.
À travers tout le pays, ce sont plus de 900 scientifiques qui ont mené des études environnementales dans 180 municipalités le long du tracé de 4 500 kilomètres.
Études de terrain approfondies déjà soumises
Nous avons déjà soumis des études détaillées dans le cadre du processus réglementaire de l’Office national de l’énergie (ONÉ) et nous nous sommes engagés en avril 2016 à déposer une étude d’impact environnemental scientifique approfondie auprès du ministère de l’environnement du Québec.
Nous croyons fermement que grâce aux processus Québécois et fédéral, nous réussirons à démontrer que le projet Énergie Est est sécuritaire, écologique, et qu’il produira des retombées significatives au Québec et partout ailleurs au pays.
Pipelines = la façon la plus sécuritaire de transporter le pétrole dont nous avons besoin
Les raffineries du Québec et du Nouveau-Brunswick dépensent présentement des milliards de dollars pour importer, chaque jour, des centaines de milliers de barils de pétrole étranger. Énergie Est permettrait de diminuer et même d’éliminer le besoin d’importer du pétrole de pays comme le Nigeria, l’Angola et l’Arabie saoudite.
Mais avant tout, cela permettrait au Canada de pouvoir enfin contrôler le transport du pétrole sur son propre territoire. Les oléoducs constituent la façon la plus sécuritaire de transporter du pétrole sur de longues distances – plus sécuritaire que les trains et les navires pétroliers. Pourquoi? Parce qu’ils sont construits et exploités selon des normes environnementales qui sont parmi les plus strictes au monde.
C’est pourquoi nos chercheurs et nos employés de terrain spécialisés ont besoin de temps – des années, en fait – pour recueillir toutes les données nécessaires afin de construire un oléoduc qui minimise les impacts sur l’environnement et qui transporte de façon sécuritaire le pétrole dont nous avons tous besoin.
Vous souhaitez en savoir plus à propos de notre évaluation environnementale et socioéconomique? Rendez-vous ici.
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