Le projet Oléoduc Énergie Est de TransCanada a franchi une étape importante aujourd’hui avec le dépôt de la description du projet à l’Office national de l’énergie du Canada (ONÉ). Pour TransCanada, le dépôt est la première étape du processus règlementaire officiel pour obtenir les autorisations requises pour la construction et l’exploitation du projet. Ce projet, dont le coût est estimé à 12 milliards de dollars, permettra aux marchés de l’Est du Canada d’avoir accès à un approvisionnement moins coûteux et plus stable en pétrole brut de l’Ouest canadien.
La description du projet Énergie Est apporte des renseignements importants qui étayent l’évaluation environnementale de l’ONÉ en vertu de la Loi sur l’ONÉ et de la Loi canadienne sur l’évaluation environnementale de 2012, fournissant des détails préliminaires sur le projet avant la demande complète du projet dont le dépôt est prévu au cours des prochains mois. Le document de plus de 100 pages offre des informations détaillées sur la portée, les activités et les processus du projet et se fonde sur des évaluations techniques et des études environnementales approfondies et sur la participation des parties prenantes et des Autochtones recueillies au cours de la dernière année en vue de contribuer à la conception et la planification du projet. La description du projet peut être consultée par le public sur le site Internet de l’ONÉ.
« La description du projet est le résultat d’un travail approfondi sur le terrain et de nombreuses consultations que nous avons menées partout au pays depuis le début de l’année 2013 », affirme John Van Der Put, vice-président, Projets d’oléoducs, secteur de l’Est. « Nous travaillons en collaboration avec près de 500 communautés, 187 communautés des Premières Nations et des Métis et 6 000 propriétaires fonciers dans six provinces afin de répondre aux questions portant sur le projet. Nous nous engageons à fournir à toutes nos parties prenantes les faits et renseignements dont ils ont besoin et tenons compte de leurs commentaires pour concevoir un projet qui répond à leurs questions et préoccupations. »
TransCanada a organisé plus de 60 journées portes ouvertes et participé à des centaines de rencontres en 2013 pour fournir de l’information sur le projet et discuter de sujets importants tels que la protection de l’eau, l’intégrité des pipelines et les retombées économiques. L’apport important de commentaires formulés lors de ces rencontres a permis à TransCanada de limiter sa sélection au tracé préliminaire proposé décrit dans le document. TransCanada prévoit organiser d’autres rencontres en 2014 afin de répondre aux questions et recueillir des commentaires pour poursuivre la planification d’Énergie Est.
Le projet Énergie Est requiert la conversion d’un tronçon d’environ 3 000 kilomètres d’un gazoduc existant sur notre Canalisation Principale Canadienne de la frontière de l’Alberta et de la Saskatchewan jusqu’à Cornwall en Ontario. Les 1 600 kilomètres restants feront l’objet d’une nouvelle construction, principalement au Québec et au Nouveau-Brunswick. Les installations connexes comprennent des stations de pompage dans chaque province et quatre nouveaux terminaux de réservoirs de stockage, un en Alberta, un en Saskatchewan, un au Québec et un dernier au Nouveau-Brunswick. Les terminaux du Québec et du Nouveau-Brunswick comprendront des installations destinées au chargement des navires-citernes. Énergie Est devrait être mis en service début 2018 pour les livraisons au Québec et à la fin de 2018 pour les livraisons au Nouveau-Brunswick.
Une analyse économique indépendante d’Énergie Est effectuée par Deloitte estime que le projet apportera 35 milliards de dollars supplémentaires au produit intérieur brut (PIB) du Canada au cours de la phase de conception et de construction et pendant plus de 40 années d’exploitation. Le projet devrait permettre la création de plus de 10 000 emplois à temps plein au cours de la phase de conception et de construction de l’oléoduc entre 2013 et 2018. Le rapport estime aussi que 1 000 autres emplois à temps plein seront directement créés lorsque l’oléoduc sera mis en service. Dans son analyse, Deloitte a également conclu qu’Énergie Est permettra de générer 10 milliards de dollars en recettes fiscales provinciales tout au long du projet.
Le gouvernement de l’Ontario prévoit la mise en place d’un processus d’examen public sur le projet Énergie Est afin de mieux comprendre le projet et ses répercussions et recueillir des commentaires.
Afin de s’assurer que les Québécois puissent obtenir facilement de l’information et formuler des commentaires sur le projet Énergie Est au Québec, TransCanada prévoit demander au ministre du Développement durable, de l’Environnement, de la Faune et des Parcs (MDDEFP) de mandater le Bureau des audiences publiques sur l’environnement (BAPE) pour tenir des audiences publiques afin d’aborder le sujet des installations de stockage du pétrole, du terminal maritime, de l’oléoduc et d’autres installations dans le cadre du projet Oléoduc Énergie Est qui sera construit au Québec.
TransCanada participera également volontairement au processus de la Commission de protection du territoire agricole du Québec (CPTAQ) qui examinera l’utilisation des terres agricoles au Québec pour l’oléoduc et les stations de pompage proposés afin de permettre aux Québécois de formuler des commentaires et d’obtenir de l’information sur le projet.
« Nous reconnaissons que de nombreuses parties prenantes ont un intérêt pour notre projet et profitons de toutes les occasions pour fournir de l’information à toutes les personnes qui veulent en savoir plus sur Énergie Est », déclare John Van Der Put. « Nous construisons et exploitons des pipelines au Canada depuis plus de 60 ans et nous prenons très au sérieux notre responsabilité de fournir des installations sécuritaires et fiables pour répondre aux besoins de tous les Canadiens. »