-
Mythe : « Cet oléoduc va menacer la source d’approvisionnement en eau de ma communauté »
Les faits : Les équipes du projet Énergie Est mettent en place des mesures particulières pour le franchissement des plans d’eauLa sécurité est LA priorité de TransCanada. Il en est ainsi depuis que nous sommes en activité, il y a plus de 60 ans. Nous adoptons des mesures préventives rigoureuses afin de nous assurer que notre réseau est le plus sécuritaire possible. C’est pourquoi nous investissons en moyenne 900 millions de dollars chaque année dans des programmes d’intégrité et d’inspection proactive de nos oléoducs et gazoducs. TransCanada va continuer à investir dans des technologies de pointe et dans l’entretien de son réseau afin que ses pipelines, y compris l’Oléoduc Énergie Est, demeurent le mode de transport le plus fiable et le plus sécuritaire pour nos ressources canadiennes.
La sécurité se planifie dès la phase de développement et de construction du projet. L’équipe d’Énergie Est analysera chaque plan d’eau situé le long du tracé de l’oléoduc, et élaborera la conception de chaque traversée au cas par cas. TransCanada prend des précautions supplémentaires à proximité des plans d’eau importants en prévoyant notamment l’utilisation de canalisations à parois plus épaisses, en acier renforcé, et l’installation de vannes de sectionnement sur chaque rive, permettant ainsi d’isoler en quelques minutes toute zone d’incident.
Une surveillance s’effectue par technologie satellite depuis notre centre de contrôle – 24 heures par jour, 365 jours par an. Ce ne sont là que quelques exemples des mesures de sécurité que nous mettrons en œuvre pour le pipeline Énergie Est. L’oléoduc fera également l’objet de plusieurs plans d’intervention d’urgence, conçus spécifiquement site par site et établis en collaboration avec les intervenants d’urgence locaux afin d’être prêts à intervenir rapidement en cas d’incident.
Renseignez-vous sur nos normes de sécurité.
-
Mythe : « Les pipelines ne sont pas sécuritaires »
Les faits : Les oléoducs sont le moyen le plus sécuritaire de transport de pétrole par voie terrestreLa production pétrolière en forte croissance au Canada et aux États-Unis a conduit à une saturation de nos infrastructures pipelinières actuelles. L’Institut Fraser, organisme de recherche en politiques publiques, affirmait dans un rapport récent sur la « Sécurité du transport intermodal du pétrole » que la résistance à l’expansion de l’infrastructure pipelinière favorisait le transport du pétrole par des modes de transport, qui affichent des risques plus élevés que ceux présentés par les oléoducs.
L’industrie nord-américaine de l’énergie a de plus en plus recours aux trains pour le transport du pétrole dû à un manque de disponibilité de pipelines. Selon des données du gouvernement et de l’industrie, environ 415 000 wagons ont transporté du brut aux États-Unis en 2013, soit presque 44 fois plus qu’en 2008 où seulement 9 500 wagons avaient été mobilisés pour ce type de transport. Ces trains, dont certains comptent jusqu’à 100 wagons, traversent ou passent à proximité de centres villes et d’écosystèmes fragiles. Leur nombre est appelé à croître considérablement si la problématique du transport du pétrole n’est pas résolue par la construction de nouveaux oléoducs. Depuis plus de 60 ans, TransCanada construit et opère des pipelines sécuritaires à travers l’Amérique du Nord. Notre objectif : zéro incident qui affecte la sécurité publique ou l’environnement.
-
Mythe : « Les entreprises pipelinières ne prennent pas leurs responsabilités en cas de déversement »
Les faits : Énergie Est est 100 pour cent responsable pour intervenir, nettoyer et restaurer le site en cas d’incidentLa réglementation canadienne en matière de pipeline - tant en ce qui concerne leur approbation que leur entretien - est rigoureuse et parmi les plus strictes au monde. TransCanada doit se conformer aux exigences de l’Office national de l’énergie ainsi qu’à de nombreuses normes prescrites par l’Association canadienne de certification en matière de conception, de construction, d’exploitation et d’entretien des oléoducs et gazoducs. C’est également notre devoir en tant qu’entreprise responsable, et nous prenons celui-ci très au sérieux depuis plus de 60 ans que nous travaillons dans cette industrie.
Si un incident devait survenir le long du tracé de l’Oléoduc Énergie Est, Énergie Est serait entièrement responsable des travaux nécessaires de restauration ainsi que des coûts liés à cette intervention. Notre société mettrait également tout en œuvre pour remettre les lieux dans le même état que celui qui prévalait avant l’incident. Nous menons régulièrement des exercices d’intervention d’urgence et des surveillances aériennes. Nous nous tenons prêts à intervenir rapidement en cas d’urgence, avec une équipe rigoureusement formée, prête à intervenir.
-
Mythe : « Le bitume dilué est corrosif pour l’acier du pipeline »
Les faits : Le bitume dilué n’est pas plus corrosif que le pétrole brutLe bitume issu des sables bitumineux a la consistance du beurre d’arachides. Sa viscosité doit donc être réduite par l’ajout d’un diluant afin de permettre son transport par oléoduc. Certains prétendent que les oléoducs transportant du bitume dilué – ou « dilbit » - sont sujets à plus de corrosion et présentent par conséquent un risque sécuritaire. Ceci est faux. Année après année, des études menées par des organismes scientifiques parmi les plus importants et les plus respectés au monde (U.S. National Academy of Sciences, Battelle Memorial Institute, Penspen Institute, Ressources naturelles Canada…) ont conclu que le dilbit se comporte de la même façon que le pétrole brut conventionnel, et n’induit aucun risque additionnel lorsqu’il est transporté par oléoducs.
La corrosion dans les oléoducs s’explique par deux facteurs : le contenu en eau et les éléments érosifs tels que la boue et le sable. Ces substances sont séparées du pétrole avant que celui-ci ne soit introduit dans la canalisation. TransCanada s’assure que tout type de pétrole transporté sur son réseau – et cela sera également le cas pour Énergie Est – répond à des normes de qualité rigoureuses avant d’être accepté de l’expéditeur.
-
Mythe : « Le pétrole brut issu des sables bitumineux est plus difficile à nettoyer si un déversement se produisait aux abords d’une zone d’eau»
Les faits : Le dilbit se comporte de la même façon que le pétrole brut conventionnel : il flotte à la surface.L’Oléoduc Énergie Est transportera plusieurs types de brut - pétrole conventionnel, pétrole lourd, pétrole des dépôts de schistes (pétrole léger), et le pétrole des sables bitumineux, sous la forme de pétrole brut synthétique (pétrole léger) et de bitume dilué (pétrole lourd).
Le pétrole, quel que soit son type, peut couler s’il est laissé dans l’eau pendant une durée prolongée, et c’est pourquoi il est essentiel d’intervenir rapidement si un déversement se produit. Le nettoyage du pétrole de sables bitumineux présente les mêmes défis que s’il s’agissait de pétrole brut conventionnel. Dans les deux cas, les conditions environnementales propres au site déterminent les meilleures procédures et les équipements les plus appropriés à utiliser. C’est pourquoi TransCanada agit avec diligence pour élaborer et mettre en œuvre de multiples plans d’intervention d’urgence. Ceux-ci sont conçus en collaboration avec les intervenants d’urgence locaux et adaptés à l’environnement spécifique de chaque site afin d’assurer une intervention rapide et efficace en cas d’incident.