Le nouvellement élu premier ministre du Nouveau-Brunswick, Brian Gallant, n’a pas perdu de temps à la suite de son élection pour organiser une visite dans l’Ouest. En fait, seulement deux semaines après son assermentation comme 33e premier ministre de la province, M. Gallant s’est rendu à Calgary où il est venu visiter le siège social de TransCanada.
Gallant a visité le Centre de Contrôle, un espace dans l’immeuble TransCanada qui représente la fine pointe de la technologie, à partir duquel toutes les activités - des 70 000 km de gazoducs et d’oléoducs operés par TransCanada en Amérique du Nord - sont surveillées pour assurer le transport sécuritaire et efficace du gaz naturel et du pétrole.
Le premier ministre avait l’œil tourné vers l’avenir, et aussi, vers tout ce que le projet Oléoduc Énergie Est apportera à sa province en termes des retombés économiques et de création d’emplois.
« Nous sommes très en accord avec le projet Oléoduc Énergie Est. Nous appuyons ce projet depuis le début » a affirmé M. Gallant lors sa visite. « Pour nous, c’est important de créer de l’emploi et de faire croître l’économie. Je pense que c’est évident que l’industrie du pétrole est très importante pour la province de Nouveau-Brunswick. Le projet Oléoduc Énergie Est aidera cette industrie » a-t-il souligné.
Le projet Énergie Est vise à convertir environ 3 000 km de gazoduc en oléoduc afin de transporter le pétrole provenant de l’Alberta et la Saskatchewan vers l’Est du pays. Un nouveau tronçon d’oléoduc serait construit de la frontière de l’Ontario et du Québec vers deux raffineries au Québec (Montréal et Lévis), un terminal maritime sera aménagé à Cacouna, et le nouveau tronçon se poursuivra pour se rendre jusqu’à une troisième raffinerie et un deuxième terminal maritime situés à Saint-Jean au Nouveau-Brunswick.
Un possible agrandissement du Centre de Contrôle est inclus dans le projet afin d’assurer un niveau de surveillance hors pair du nouvel oléoduc. M. Gallant avait d’ailleurs l’air impressionné.
« Franchement, depuis que je suis arrivé, c’est très clair que la sécurité est une priorité pour l’industrie, et certainement une priorité pour TransCanada. Je suis fier de voir ça. Il n’y a aucun doute que ça va nous aider à démontrer aux Néo-Brunswickois que ce projet peut non seulement nous aider économiquement, mais aussi que c’est un projet qui va se faire en toute sécurité » a dit M. Gallant.
Parmi les mesures mises en place pour assurer le transport sécuritaire du pétrole, il y a un système de surveillance par satellite qui génère des données toutes les 5 secondes sur l’état de fonctionnement des pipelines, et qui est littéralement lié à des milliers de capteurs qui détectent le moindre changement de température, pression ou circulation.
Ce système est à l’œuvre 24/7. Si les opérateurs du Centre de Contrôle ne parviennent pas à déterminer la cause d’une anomalie, des vannes de sectionnement qui contrôlent le débit dans la zone concernée sont fermées à distance en attendant que des équipes spécialement formées se rendent sur place pour rétablir la situation.
M. Gallant a eu l’occasion de voir par lui-même comment ce système fonctionne. Ainsi, il a terminé sa visite encore plus convaincu que le Projet Oléoduc Énergie Est est le bon choix pour sa province, et pour tout le pays.
« Au niveau national, il n’y a aucun doute lorsqu’on regarde l’industrie du pétrole, c’est une industrie très importante pour le pays. De plus, lorsque l’on considère les importations, nous sommes très dépendants des États-Unis. Je pense que n’importe quelle industrie, entreprise ou juridiction comprend qu’il faut diversifier nos marchés. Le Projet Oléoduc Énergie Est va nous aider à y arriver » a conclu le premier ministre néo-brunswickois.