S’il est une chose que bien des opposants aux pipelines ont du mal à reconnaître, tout du moins publiquement, c’est qu’une entreprise comme TransCanada prend son engagement à protéger l’environnement très au sérieux. Dans leur esprit, un opérateur de pipeline est en affaires pour gagner de l’argent sans se soucier de l’environnement. Ce n’est pas vrai.
Nous sommes en affaires depuis plus de 60 ans, période durant laquelle nous nous sommes forgé une réputation d’entreprise responsable qui s’efforce de minimiser son empreinte écologique tout en remplissant ses obligations pour répondre à la demande croissante en énergie fiable et abordable.
Excellence environnementale
En 2013, TransCanada a été nommée pour la 12e année consécutive au Dow Jones Sustainability World Index, et citée comme l’une des 50 meilleures entreprises citoyennes au Canada par le magazine Corporate Knights. Il y a une raison derrière ces nominations.
Bien avant que la notion de responsabilité sociale des entreprises ne devienne un concept à la mode, TransCanada avait déjà mis la sécurité et la gestion de l’environnement au centre de ses préoccupations tant en ce qui concerne la construction que l’exploitation de nos infrastructures.
À chaque projet que nous entreprenons, notre stratégie va au-delà de simplement se conformer aux lois et règlements environnementaux en vigueur; nous prenons des mesures chaque jour qui démontrent notre engagement envers l’excellence environnementale. Le Projet Oléoduc Énergie Est ne fera pas exception.
« Nous avons organisé près de 100 journées portes ouvertes tout au long du tracé proposé d’Énergie Est, et nous avons remarqué que les questions dans les communautés où nous sommes déjà présents sont très différentes de celles posées dans les endroits où nous avons peu ou pas encore d’infrastructures, » dit Alain Parise qui supervise le développement foncier ainsi que les relations Autochtones et communautaires pour le projet Énergie Est.
« Dans les communautés où nous sommes déjà présents, les questions ne sont pas tant sur la sécurité ou la protection de l’environnement parce que les gens nous connaissent. Nous sommes dans ces communautés depuis plus d’un demi-siècle et les gens savent comment nous travaillons; ils ont été témoins du soin et l’attention que nous portons à nos infrastructures, » dit Parisé. « Ailleurs, nous continuons de parler aux gens et d’expliquer les mesures que nous entendons prendre pour protéger l’environnement. »
Par exemple, TransCanada va mettre en œuvre des mesures spécifiques pour protéger la population des bélugas dans le fleuve Saint-Laurent à l’extérieur de Gros-Cacouna, où nous étudions la possibilité de construire un terminal maritime qui ferait partie du projet Énergie Est.
Nous savons que les bélugas sont une espèce menacée et c’est pourquoi nous allons mettre en œuvre une série de mesures pour nous assurer que les études géotechniques que nous avons besoin de faire - pour nous aider à planifier une infrastructure sécuritaire et adaptée à l’environnement local - limitent au maximum les impacts pour ces mammifères marins.
Mesures de protection
Ces mesures ont été élaborées par nos spécialistes environnementaux en collaboration avec des experts gouvernementaux. Les spécialistes sur lesquels nous nous appuyons sont des experts indépendants entièrement dédiés à l’étude et la protection des espèces en voie de disparition.
Les mesures qu’ils nous ont aidé à développer à Cacouna comprennent l’observation d’une zone de protection de 540 mètres autour de l’équipement utilisé pour nos enquêtes. Nous allons mettre en place une surveillance visuelle - par des observateurs expérimentés – afin d’interrompre notre travail si un béluga entre dans la zone de protection. Nous reprendrons nos enquêtes seulement lorsque les observateurs nous auront confirmé que le béluga a quitté la zone pendant au moins 30 minutes.
Nous effectuerons également des mesures de bruit subaquatique à l’aide d’hydrophone afin de nous assurer que le niveau de bruit ne dépasse pas 120 décibels à la limite de la zone d’exclusion afin d’ajuster ce rayon d’exclusion si besoin est. A titre de comparaison, 120 décibels correspondent au bruit produit par un moteur diesel.
À Cacouna comme ailleurs, nous travaillons sans relâche pour protéger la faune et la biodiversité partout où nous opérons. Par exemple, lors d’un projet récent pour stabiliser un pipeline de gaz naturel sous le lit de la rivière Pend Oreille, dans l’Idaho, TransCanada a développé des méthodes innovantes pour éviter de perturber la migration de l’espèce menacée de l’omble à tête plate. L’équipe du projet a également contribué financièrement à une écloserie de kokanee, un poisson dont les ombles sont friands.
Un autre exemple est celui des mesures que nous avons prises afin de protéger et restaurer l’habitat d’un type de scarabée (le American burying beetle) en voie d’extinction, le long du tracé du pipeline Keystone XL dans le Dakota du Sud et le Nebraska.
Des études environnementales détaillées
L’attention que nous portons aux détails est réelle, tout comme l’est notre engagement à protéger l’environnement. Nous savons que nous ne sommes pas parfaits, mais nous nous efforçons de l’être, et nous cherchons constamment à améliorer notre façon de travailler à travers des études de terrain ou en consultant des experts locaux. Cet engagement transparaîtra lors que nous soumettrons notre demande de permis à l’Office national de l’énergie. Notre dépôt inclura des centaines de pages de l’évaluation environnementale détaillée.
De la sécurité et la remise en état des terres à la protection de l’environnement, nous nous engageons à faire les choses comme il le faut, non pas simplement parce que nous devons le faire, mais parce que nous agissons de façon responsable et que nous cherchons à remédier à tout impact que nos activités pourraient avoir sur l’environnement. C’est ce que fait une entreprise responsable. Et c’est comme cela qu’un voisin respectueux doit se comporter.