Le respect, c’est avant tout l’écoute des autres; du moins c’est ce que nous pensons chez TransCanada.
C’est pourquoi aujourd’hui, nous avons annoncé la decision de modifier la portée du projet Énergie Est et de ne pas aller de l’avant avec la construction d’un terminal maritime ou de réservoirs connexes à Cacouna, au Québec. Cette décision est en ligne avec l’engagement continu de TransCanada à consulter les parties prenantes, l’excellence environnementale et la sécurité des collectivités.
« Nous avons été à l’écoute et notre décision en témoigne »
– Russ Girling, PDG TransCanada
« Nous voulons que les Canadiens sachent que nous avons été à l’écoute et que nous continuerons de l’être », a déclaré Russ Girling, Président et Chef de la direction de TransCanada. « Notre but était de trouver un équilibre entre l’engagement de TransCanada à minimiser les impacts environnementaux et la nécessité de construire une infrastructure moderne pour transporter l’énergie dont les Canadiens ont besoin chaque jour. »
Lorsque le Comité fédéral sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC) a recommandé, en décembre dernier, que les bélugas de l’estuaire du Saint-Laurent soient reconnues comme une espèce en voie de disparition, l’équipe d’Énergie Est a agi. Nous avons immédiatement cessé tout travail à proximité de Cacouna. Dans les mois qui ont suivi, nous avons eu de nombreuses discussions de fond avec des experts en environnement, le gouvernement du Québec, nos partenaires commerciaux et les autres parties prenantes afin de mieux comprendre les implications de ce changement de statut. Nous avons recueilli toutes les informations et les commentaires de ces organisations et groupes clés.
Nous avons toujours affirmé que si le projet présentait des impacts significatifs pour les bélugas ou pour toute autre espèce, nous serions prêts à le modifier afin d’éliminer ou d’atténuer ces impacts, comme nous l’avons fait pour plusieurs autres aspects du projet, depuis le début de sa planification, il y a deux ans. C’est pour cela que nous avons organisé 115 journées portes ouvertes en deux ans et discuté avec plus de 13 000 Canadiens - résidents locaux, élus municipaux, propriétaires fonciers et communautés des Premières Nations et des Métis.
Notre décision a donc été prise sur la base des commentaires de nos parties prenantes clés et de l’étude approfondie que nos consultants en environnement ont faite du rapport du COSEPAC. Nous avons analysé les faits et ajusté notre projet en conséquence.
Il va sans dire, mais nous le dirons quand même, que notre décision n’est certainement pas liée à l’opposition de certains groupes bien financés qui veulent priver les Canadiens du droit de bénéficier d’un approvisionnement domestique en pétrole brut qui permette à nos citoyens de continuer à profiter du mode de vie que beaucoup d’entre nous tiennent pour acquis.
TransCanada a établi des liens avec les parties prenantes et construit des relations avec les collectivités avant même que certaines de ces organisations n’aient vu le jour. Notre politique de consultation est vaste et complète pour une raison simple: nous sommes une entreprise qui se soucie de l’environnement et des communautés où elle est présente. C’est le moteur de nos actions depuis plus de 60 ans et rien n’y changera.
TransCanada est en train d’examiner d’éventuelles options alternatives pour un terminal au Québec. Nous allons prendre le temps nécessaire pour finaliser d’autres modifications au projet que nous proposons. Cette decision est trop importante pour que nous la prenions à la légère. Nous devons nous assurer de trouver des solutions qui soient bénéfiques pour toutes les parties concernées.
Un projet porteur pour le Canada
Énergie Est représente la possibilité d’établir un approvisionnement régulier en pétrole brut, principalement de l’Ouest canadien, pour les raffineries du Québec et du Nouveau-Brunswick qui dépendent à l’heure actuelle des importations en provenance de pays qui ne partagent pas nos valeurs en matière d’excellence environnementale, de protection des droits de l’homme et du travail ou de primauté du droit.
Le projet créera 14 000 emplois temps plein directs et indirects, partout au Canada. Plusieurs milliers de ces emplois seront au Québec. Ils comprennent les arpenteurs-géomètres qui nous ont aidés à établir le tracé proposé du pipeline ainsi que les soudeurs, tuyauteurs, charpentiers, électriciens, conducteurs de camions, opérateurs de grues ou de bouldozeurs, contremaîtres, chefs de projet, inspecteurs de sécurité, et tant d’autres, qui vont travailler dans les tranchées pour construire le pipeline. Il y aura du travail pour les entreprises locales qui fourniront des services d’hébergement, de la nourriture, des vêtements ou des locations de voiture à nos employés.
Des dizaines d’entreprises canadiennes vont bénéficier directement de ce projet. C’est le cas pour des sociétés québécoises come Ezeflow et Canadoil Forge. Les deux sociétés, qui fabriquent des raccords de pipeline pour TransCanada depuis plus de 20 ans, seront en mesure d’embaucher plus de soudeurs et de machinistes grâce à Énergie Est.
Énergie Est générera plusieurs milliards de dollars en activité économique à travers le pays ainsi qu’environ 7 milliards de dollars en revenus fiscaux supplémentaires pour les gouvernements locaux, provinciaux et fédéral au cours des 20 premières années d’exploitation du pipeline. Pour nos gouvernements, cela représentera une nouvelle source stable de revenus qui pourront être utilisés pour construire des infrastructures publiques essentielles telles que des hôpitaux ou de nouvelles routes.
Les prochaines étapes
TransCanada avisera l’Office national de l’énergie (ONÉ) que l’entreprise n’ira plus de l’avant avec le projet de terminal maritime à Cacouna et qu’elle évalue présentement d’autres options. Les modifications à apporter à la demande d’Énergie Est découlant de cette évaluation devraient être déposées à l’ONÉ au quatrième trimestre de 2015. Cette modification à la portée du projet ainsi qu’un ajustement au calendrier des travaux auront comme résultat de repousser la date de mise en service à 2020.
TransCanada fera tout ce qu’il faut pour faire les choses comme il le faut et livrer un projet d’infrastructure de classe mondiale qui transportera en toute sécurité le pétrole sur lequel des millions de Canadiens comptent dans leur vie quotidienne. En attendant, nous continuerons à partager les faits sur ce grand projet - les avantages économiques qu’il créera et les mesures de sécurité que l’équipe du projet mettra en œuvre au cours de la construction et l’exploitation du pipeline.
Mais surtout, TransCanada continuera d’écouter.