Le projet Oléoduc Énergie Est prévoit de convertir environ 3 000 km d’un gazoduc existant – le Réseau Principal Canadien – en un pipeline de transport de pétrole, et de construire un nouvel oléoduc de 1 600 km. Énergie Est circulera entre Hardisty, en Alberta, et Saint-Jean, au Nouveau-Brunswick. Le tracé exact de l’oléoduc ne sera finalisé que lorsque notre équipe aura évalué et pris en compte les commentaires de diverses parties prenantes, dont les communautés Autochtones, les propriétaires fonciers, les residents locaux, et les gouvernements provinciaux et fédéral.
En octobre 2014, TransCanada a déposé auprès de l’Office national de l’énergie du Canada un dossier de demande d’approbation officielle du projet Oléoduc Énergie Est. L’application est une étape importante dans un processus réglementaire en plusieurs étapes pour obtenir les autorisations nécessaires pour construire et exploiter le projet proposé.
C’est aussi le résultat de plus de 18 mois d’études approfondies sur l’environnement, de travail d’ingénierie et de consultation du public, ce qui en fait l’un des dépôts réglementaires les plus complets de l’histoire de l’industrie du transport d’énergie au Canada.
Lorsque toutes les approbations réglementaires exigées seront obtenues, nous entreprendrons la construction d’Énergie Est, sa mise en service étant prévue en 2020.
Vous avez des questions? Parlons-en.
TransCanada s’engage à nourrir un processus de dialogue ouvert et transparent auprès des communautés Autochtones, des propriétaires fonciers et des résidents locaux tout le long du tracé de l’oléoduc. C’est dans cet esprit que les équipes d’Énergie Est ont déjà approché quelques 500 communautés, 155 communautés et organismes Autochtones, et plus de 5,500 propriétaires fonciers dans les six provinces que l’oléoduc va traverser.
Nous avons organisé plus de 115 journées portes ouvertes, auxquelles environ 9 000 canadiens ont assisté, et participé à des centaines de rencontres publiques pour répondre aux questions sur le projet et discuter de sujets importants tels que la protection de l’eau, l’intégrité de l’oléoduc ou les avantages économiques et opportunités d’emploi que le projet va générer. Ces évènements locaux nous permettent de recueillir des commentaires importants qui guident et contribuent à nos plans de développement.
Nous allons organiser d’autres journées portes ouvertes dans les mois à venir. Nous invitons toutes les personnes qui le peuvent à assister à l’une de ces rencontres afin de poser vos questions et nous permettre de vous fournir de l’information, de répondre à vos préoccupations éventuelles, et de tenir compte de vos commentaires.
Nous considérons qu’établir des relations positives et nourries sur le long-terme avec les populations vivant le long du tracé de l’oléoduc constitue une part essentielle de notre projet. TransCanada souhaite être un voisin exemplaire et un partenaire de confiance des communautés.
Dans le cadre du projet Oléoduc Énergie Est, TransCanada prévoit la conversion d’un gazoduc existant en un pipeline de transport de pétrole brut. Tout au long de son histoire, TransCanada a effectué des opérations similaires avec succès. L’exemple le plus récent est la conversion d’un segment de 860 km de la Canalisation Principale Canadienne pour l’Oléoduc Keystone, qui a livré en toute sécurité plus d’un milliard de barils de pétrole brut aux États-Unis depuis sa mise en service, en juillet 2010.
La sécurité étant centrale à tout ce que nous entreprenons, la première étape de la conversion comprendra un nettoyage rigoureux de la canalisation, de même que des inspections au moyen d’outils de haute résolution afin d’identifier des problèmes potentiels. Une fois l’intégrité du pipeline réaffirmée, nous installerons des systèmes électroniques de détection des fuites qui permettront à TransCanada de surveiller les activités de l’oléoduc, 24 heures sur 24, sept jours sur sept, depuis son centre de contrôle de haute technologie de Calgary.
Oléoduc Énergie Est est entièrement détenu par TransCanada. Les investisseurs peuvent investir dans l’Oléoduc Énergie Est en investissant dans TransCanada. Nos actions ordinaires sont inscrites à la Bourse de New York et la Bourse de Toronto sous le symbole TRP. Pour plus d’informations sur un investissement dans TransCanada, visitez notre section Relations avec les investisseurs sur TransCanada.com.
On a tendance à penser que le pétrole ne sert qu’à faire le plein d’essence or ses applications sont bien plus étendues que cela. Des centaines de produits de la vie de tous les jours sont fabriqués grâce au pétrole.
C’est le cas pour la plupart de nos cosmétiques, la moquette, les collants, une multitude de produits électroniques ou plastiques mais aussi des produits essentiels tels que des valvules cardiaques, de l’aspirine, des lunettes de vue, du savon ou du dentifrice.
Quel est le point commun entre des skis, un gilet de sauvetage, un oreiller et des lentilles de contact? Ils sont tous produits à partir de dérivés du pétrole et c’est ce qui explique que les Canadiens consomment presque 2.3 millions de barils de pétrole chaque jour.
Le pétrole brut est un combustible fossile ou un hydrocarbure composé principalement d’hydrogène et de carbone. En fonction de la teneur en soufre, le pétrole brut peut prendre plusieurs formes allant du pétrole brut léger au pétrole brut lourd, et du pétrole brut non corrosif au pétrole brut acide.
Énergie Est transportera plusieurs types de brut, dont du pétrole brut classique, du bitume dilué et du pétrole brut synthétique.
Le pétrole issu des sables bitumineux doit être dilué afin d’en réduire la viscosité pour qu’il puisse être pompé dans un oléoduc. Même s’il est issu des sables bitumineux, le bitume est séparé du sable à la source. L’Oléoduc Énergie Est ne transportera pas de sables bitumineux à l’état brut.
Ce bitume dilué ou « dilbit » a-t-il un effet corrosif sur le pipeline? Non.
Plusieurs études menées par des organismes de recherche scientifique respectés (U.S. National Academy of Sciences, Battelle Memorial Institute, Penspen Institute, Ressources naturelles Canada…) ont démontré que le dilbit se comporte de la même façon que le pétrole brut conventionnel et ne présente aucun risque particulier lorsqu’il est transporté par oléoduc. Tous les types de pétrole livrés par les producteurs à TransCanada doivent répondre à des critères très stricts en termes de composition chimique, de contenu en eau et sédiments afin que leur transport par pipeline soit autorisé.
Il existe deux méthodes d’extraction. La première, qu’on appelle «exploitation à ciel ouvert», consiste à racler la surface du sol au moyen de gros camions et de pelles afin de recueillir le pétrole contenu dans le sable. La seconde méthode, appelée «production in situ», consiste à injecter de la vapeur dans le sol qui chauffe le bitume afin de former un mélange de bitume et d’eau. Ce mélange est ensuite remonté à la surface pour qu’on puisse séparer le bitume de l’eau.
Environ 75 pour cent du pétrole brut du Canada est transformé en carburant de transport. Énergie Est transportera du pétrole qui sera utilisé pour produire de l’essence et du kérosène et bien d’autres produits tels que l’appareil électronique que vous utilisez actuellement pour lire cet article mais aussi des vêtements, des cosmétiques, des lunettes de vue, des casques de vélo et même de la gomme à macher.
Protéger le public et l’environnement est un principe fondamental pour TransCanada. La sécurité est un élément clé dans nos prises de décisions chaque jour. Chaque année, nous investissons des centaines de millions de dollars en entretien proactif pour nous assurer que notre réseau d’oléoducs et de gazoducs fonctionne comme il se doit.
L’Oléoduc Énergie Est utilisera des technologies de pointe et des matériaux de qualité pendant la construction du pipeline. Ces mesures incluront des canalisations à parois plus épaisses aux abords des grands plans d’eau, un acier de haute qualité, un revêtement de protection résistant à la corrosion. Des vannes de sectionnement seront installées aux stations de pompage et à intervalles réguliers le long de l’oléoduc entre les stations de pompage. En cas de chute de pression, les vannes de sectionnement peuvent être fermées à distance en quelques minutes afin d’arrêter le débit de pétrole et isoler la section du pipeline où se serait produit un incident.
Nous procèderons à des inspections internes régulières en utilisant un appareil qui circulera dans l’oléoduc en cartographiant l’épaisseur de la paroi et l’état de l’intégrité de l’oléoduc. Ce sont là quelques-unes des mesures que nous prendrons pendant la construction et l’exploitation d’Énergie Est. En outre, les équipes d’Énergie Est établiront des Plans d’intervention d’urgence (PIU) qui prévoient la mise en place d’équipements spécialisés et d’équipes d’intervention dûment formées sur tout le parcours, ainsi que des exercices de simulation réguliers.
TransCanada a annoncé le 5 novembre 2015 qu’elle modifiera sa demande pour Énergie Est, présentement déposée auprès de l'Office national de l'énergie, pour retirer du projet la construction d'un port au Québec. La demande se concentrera désormais sur l’approvisionnement de trois raffineries au Québec et au Nouveau-Brunswick, ainsi que d’un terminal maritime au Nouveau-Brunswick.