MYTHE | FAIT |
---|---|
Les oléoducs ne sont pas sécuritaires. | L’oléoduc est le mode de transport le plus sécuritaire pour transporter de grandes quantités de pétrole brut par voie terrestre. Au cours de la période comprise entre 2002 et 2011, les oléoducs au Canada ont maintenu un dossier de sécurité de 99,9994 pour cent. (Source : Association canadienne de pipelines d’énergie) |
Le pétrole brut issu des sables bitumineux est plus corrosif (en anglais seulement) que les autres types de pétrole brut. | Il n’existe pratiquement aucune différence entre les propriétés corrosives du pétrole brut provenant des sables bitumineux et le pétrole brut classique. Les oléoducs de l’Ouest du Canada transportent, en toute sécurité, du bitume dilué depuis plus de 30 ans et du pétrole brut classique depuis plus de 60 ans. Apprenez-en plus sur le blogue de TransCanada : Addressing the corrosion myth (en anglais seulement). |
Le pétrole brut provenant des sables bitumineux est plus difficile à nettoyer en cas de déversement. | Le nettoyage du pétrole brut provenant des sables bitumineux pose les mêmes problèmes que le nettoyage du pétrole brut classique. Dans les deux cas, les conditions propres à l’environnement ou au site du déversement déterminent le type de procédé et de matériel utilisé pour le nettoyage. |
Les sociétés pipelinières n’assument pas la responsabilité de leurs déversements. | En cas d’incident pipelinier, les sociétés pipelinières sont responsables à 100 pour cent du nettoyage du déversement et doivent, dans la mesure du possible, s’efforcer de remettre les terres touchées dans l’état où elles étaient avant le déversement. |
Les sociétés pipelinières font fonctionner leurs oléoducs à une pression dangereusement élevée afin de réduire leurs coûts d’exploitation. | Chaque oléoduc fonctionne à une pression manométrique maximale de service et la loi interdit de dépasser ce plafond. En fait, les sociétés pipelinières font fonctionner leurs oléoducs à un niveau inférieur à la pression manométrique maximale de service. |
Lors de la mise hors service d’un oléoduc, le propriétaire des terres que traverse l’oléoduc est responsable des coûts et des risques associés à l’oléoduc abandonné. | Le règlement de l’Office national de l’énergie stipule que les sociétés pipelinières, et non les propriétaires fonciers, sont responsables de l’abandon de leurs oléoducs et sont en définitive responsables de l’intégralité des coûts associés à l’exploitation et à l’abandon de leurs oléoducs. |
Les sociétés pipelinières prennent des raccourcis dans certains domaines tels que la sécurité pour gagner plus d’argent. | Les sociétés pipelinières sont soumises à une règlementation financière. Les investissements dans la sécurité et l’intégrité des oléoducs sont adéquatement couverts par les droits que leur versent leurs clients (les producteurs de pétrole et de gaz naturel) pour le transport de leurs produits. Il n’existe aucune incitation financière pour les sociétés pipelinières à réduire les dépenses en matière de sécurité; au contraire, elles ont tout intérêt, sur le plan financier, à investir dans la sécurité des oléoducs pour assurer la fiabilité de leur exploitation. |
Les oléoducs canadiens sont vieux et se détériorent, ce qui augmente le risque de déversements. | Une surveillance et un entretien appropriés permettent d’exploiter indéfiniment un oléoduc. Les oléoducs sont soumis à des vérifications et évaluations régulières afin de garantir la poursuite de leur exploitation en toute sécurité. L’âge d’un oléoduc n’est pas en lui-même un motif de préoccupation. |
Les règlements canadiens en matière d’oléoducs ne sont pas assez sévères. | Le processus règlementaire établi pour l’approbation et l’entretien des oléoducs est rigoureux et transparent afin de protéger l’intérêt du public. Les sociétés pipelinières sont tenues de se conformer aux nombreuses normes prescrites par l’Association canadienne de normalisation qui sont liées à la conception, à la construction, à l’exploitation et à l’entretien des réseaux d’oléoducs et de gazoducs. |