- Une Coalition de groupes d’affaires et de syndicats du Québec
Quelques jours avant que des manifestants n’interrompent et retardent les audiences de l’Office national de l’énergie (ONÉ) – qui s’inscrivent dans le cadre d’un processus approfondi et exhaustif d’examen de l’Oléoduc Énergie Est - à Montréal, le 29 août, une Coalition de groupes d’affaires et de syndicats du Québec s’est fermement prononcée en faveur du projet.
« Nous croyons qu’Énergie Est est très important pour le développement économique et l’avenir énergétique du Québec, » a affirmé la Coalition de huit groupes, dans un communiqué émis le 26 août.
« Dans un contexte où il faut stimuler notre économie (…), la Coalition estime que le Québec ne peut se passer de l’un des plus grands projets de construction des 25 dernières années. »
La Coalition fait d’ailleurs remarquer que « le Québec compte peu de projets de cette envergure. Énergie Est pourrait générer et maintenir annuellement, pendant une période de 9 ans, plus de 14 000 emplois directs et indirects au Canada, dont près du quart au Québec, pendant ses phases de développement et de construction. »
Pour la Coalition, l’argument qui veut que le projet Oléoduc Énergie Est n’est pas significatif sur le plan de la création d’emploi, ne tient pas.
Occasion unique de faire valoir l’expertise québécoise
La Coalition croit également que ce projet est une nouvelle occasion de faire valoir la grande expertise des travailleurs et des entreprises de toute l’industrie de la construction, acquise au cours de plusieurs décennies sur des chantiers du même type à travers l’Amérique du Nord. Grâce à ces travailleurs, le Québec a pu réaliser de grands travaux d’infrastructures, comme les grandes centrales hydro-électriques et l’érection des éoliennes.
« De plus, plusieurs jeunes travailleurs pourront profiter de cette occasion pour développer leurs compétences et bénéficier du transfert d’expertise de leurs collègues. De par son importance, ses caractéristiques et ses exigences, le projet Oléoduc Énergie Est viendra donc développer et consolider l’expertise de nos entreprises et de nos travailleurs québécois. » ajoutait la Coalition.
« Rares sont aujourd’hui les projets de cette envergure qui se révèlent structurants à la fois pour le développement économique et l’avenir énergétique d’une société. »
La Coalition regroupe:
- L’Association des constructeurs de routes et grands travaux du Québec (ACRGTQ)
- L’Association industrielle de l’Est de Montréal (AIEM)
- L’Association des firmes de génie-conseil – Québec (AFG)
- L’Association des propriétaires de machinerie lourde du Québec (APMLQ)
- La Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM)
- Le Conseil provincial du Québec des métiers de la construction (International)
- Le Conseil du patronat du Québec (CPQ)
- La Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ)
- La FTQ-Construction
Cet appui de la Coalition s’ajoute à une entente intervenue, plus tôt cet été, entre TransCanada et quatre autres importants syndicats en faveur d’Énergie Est.
Un protocole d’entente historique a été signé le 14 juillet entre TransCanada et les hauts représentants des quatre principaux syndicats des métiers du pipeline et de la Pipe Line Contractors Association of Canada (PLCAC).
Parmi les partenaires syndicaux :
- L’Association unie des compagnons et apprentis de l’industrie de la plomberie et de la tuyauterie des États-Unis et du Canada (AU)
- L’Union Internationale des journaliers d’Amérique du Nord (UIJAN)
- L’Union Internationale des Opérateurs-Ingénieurs (UIOI)
- Teamsters Canada
Le protocole d’entente vise à assurer que des milliers d’emplois qualifiés des métiers du pipeline nécessaires à la construction du projet seront octroyés à des membres de la PLCAC et de ses quatre partenaires syndicaux.
Les audiences de l’ONÉ devraient normalement se poursuivre le 30 août.
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